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Centre Anti-Huissiers

 

Huissiers :

 

Témoignage de M-F de Bruxelles

 

Voici le témoignage de M-F de la Région de Bruxelles Capitale,
une famille nombreuse aux pires affres avec la "justice"...
Se faire harceler à ce point là tient de la sorcellerie... !

Merci à M-F pour son accord de publier ces textes sur le Centre Anti-Huissiers.

 

09/11/06 : Témoignage de M-F de la Région de Bruxelles Capitale (depuis la feuille de Contact ou commentaire du site)

Bonjour, j'ai lu cet article sur "l'effet huissier" et je ne peux que dire une chose : c'est le parfait résumé de ce que génèrent les contacts avec ces sortes de personnes. Pour notre part, nous avons aussi eu des démêlés avec ces gens. Et malgré le fait que nous n'ayons rien fait de mal, que notre endettement n'était pas du à une mauvaise gestion de notre part, mais à des frais médicaux et d'avocat, conséquence d'un harcèlement policier qu'on subissait, ils ne sont pas plus corrects pour cela. Ils arrivent chez vous comme en pays conquis, ils refusent de voir les documents et les extraits de compte prouvant que vous avez bien payé la dette en question, ils notent même ce que vous leur démontrez, document à l'appui qu'ils n'ont pas le droit de noter. Ils nous ont jetés à la rue, avec nos 5 enfants alors que nous avions un accord demandé par le Roi avec la société de logements sociaux. La société n'a pas respecté son accord, nous avions un document, l'huissier s'en est fichu complètement. Nous avons tout perdu, tout ce qui formait le quotidien de nos enfants et le nôtre depuis 15 ans.

Pire encore, le Bourgmestre a fait détruire nos meubles et notre voiture qui se trouvaient au dépôt communal alors qu'ils devaient les conserver 6 mois. Il a essayé une première fois de faire kidnapper nos enfants mais le commissaire s'est interposé, une seconde fois, ils ont réussi en écartant le commissaire mais c'était tellement abject et illégal qu'ils ont été obligé de nous les rendre 19 jours plus tard. L'enfer n'est pas terminé loin de là, cela fait 5 ans que ça s'est produit et seulement un an que nous soyons relogés. Mais il reste de nombreuses conséquences tant des visites d'huissiers que des représailles de l'administration communale qui profite du fait que la justice refuse de les mettre en cause pour raisons politiques.

L'enfer que vous décrivez, les conséquences sur la famille, sur les enfants, sur la vie, etc. tout cela est tellement réel, je n'aurais jamais su l'exprimer de cette façon, pourtant je suis en train d'écrire un livre sur ce qui nous est arrivé. C'est une horreur qui vous marque à vie, mais surtout, qui marque vos enfants à vivre, car ils ne seront plus jamais comme avant. Ce n'est pas qu'ils deviennent plus intelligents, mais l'adversité les fait mûrir plus vite, ils ne sont plus comme les autres enfants, ne réagissent plus comme des gosses, parviennent même très jeunes à pointer les erreurs ou les contradictions ou les inepties de certains adultes et fatalement sont très mal vus par leurs profs parce qu'ils sont désabusés et ne croient plus en rien et surtout pas en la société idéale qu'on essaie de vendre à leurs camarades de classe.

M-F.

 

 

Ci dessous découvrez un dialogue entre le Centre Anti-Huissiers et M-F par e-mail à la suite de l'article ci-dessus, il y a des familles qui encaissent bien plus que d'autres :

CA-H : Libre à vous de me communiquer le nom de votre huissier, aucun lien ne figurera entre votre article, vous, et l'huissier, tout est parfaitement étanche et anonyme."

M-F : Personnellement je n'ai pas peur de quelconques représailles : dans le cadre de mon affaire, on nous en a tellement fait que nous avons gagné le droit de tout dénoncer, y compris les noms des personnes impliquées, à défaut de parvenir à obtenir justice (hélas).

L'une de ces huissiers, celle que nous voyons le plus souvent se nomme (XXX), c'est elle qui nous a expulsés à la demande de la commune alors que nous avions un compromis avec la société de logements sociaux, à la demande du Roi qui était intervenu auprès du Bourgmestre (vice président de la société) et de la société en soi). Elle sait que la commune nous a complètement détruit car elle en est témoin, elle est aussi témoin du fait que le Bourgmestre soit passé au dessus du commissaire et ait fait enlever notre voiture par la police après le départ du commissaire; mais c'est à chaque fois elle qui revient nous relancer avec la taxe d'immatriculation pour une voiture détruite depuis 5 ans... et à qui nous avons envoyé, ainsi qu'à la DIV et aux taxes le certificat de dépossession involontaire de ce véhicule. Il y a d'autres noms mais je ne les ai pas en tête, je vais regarder dans mes papiers.

CA-H : "Bravo pour votre livre, c'est très courageux et je sais de quoi je parle !"

M-F : J'en suis déjà à 867 pages et ce n'est pas fini, mais la seule chose qui me chiffonne c'est le fait que je ne puisse pas mettre les noms réels des protagonistes! Si cela ne tenait qu'à moi je n'hésiterais pas, pour que les citoyens sachent enfin ce que valent certains de leurs élus et autres, mais l'éditeur craint un procès en diffamation.

CA-H : "Je devrais écrire une encyclopédie avec mes histoires d'huissiers, ce serait trop long. Je vis les huissiers depuis tout petit, mon père avait contracté des dettes, avec ma mère ignorante comme "aval", à l'époque il n'y avait pas de lois comme aujourd'hui, je me souviens que ma chambre avait été saisie et emportée, à plusieurs reprises. Ça laisse des traces...et je suis une thérapie personnelle depuis 20 ans pour garder le cap."

M-F : Personnellement je n'ai pas vécu cela étant enfant, mais je réalise en voyant les dégâts que tout cela a occasionné sur nos enfants, et je m'en veux de n'avoir pas eu le pouvoir de leur éviter tout cela, malheureusement que peuvent de simples citoyens contre des élus, des responsables communaux protégés par la Justice, des huissiers, la police et j'en passe? Mais j'ai l'impression d'avoir failli en tant que mère, de ne pas avoir été capable de protéger mes enfants.

 

CA-H : "J'ai eu un échange par mail avec un "candidat" huissier (étudiant) qui
dénonçait le Centre Anti-Huissiers. Après cet échange il envisageait de ne
plus suivre sa formation pour devenir huissier... :)"

M-F : En voilà une bonne chose ;-), nous il y a quelques années nous avions discuté avec un huissier de Huy, fils d'un huissier : il était pourtant gentil et normal, mais il nous a expliqué qu'il "n'avait pas pu faire autrement que devenir huissier parce que son père l'était...". J'avoue que je n'arrive pas à comprendre cette vision des choses! Si chacun d'entre nous devait faire le métier de son père... c'est un peu ridicule je trouve!

 

CA-H : "Parfaitement en accord avec vous. Ma jeune fille en sait quelque chose. En nous rendant à une séance de thérapie de groupe à propos des deuils (nous en avons beaucoup dans la famille), elle expliquait à 13 ans que dans ses deuils et sa mentalité déjà avertie en matière d'huissiers elle avait perdu toute son enfance...
Ce sont ses mots. A 13 ans, voir cela, c'est assez explicite... ;-(
Ça fait mal d'entendre ce genre de chose de la part de son enfant, et encore plus mal de ces "dégâts collatéraux" réellement néfastes sur les enfants."

M-F : C'est très dur à entendre. Mais c'est pareil chez mes enfants, ils ont le sentiment de ne pas avoir eu d'enfance, d'ailleurs ils sont très différents des enfants "normaux". Mon aîné a 19 ans (1987) et c'est lui qui a le plus compris la situation et qui l'encaisse le plus mal. Il ne dit rien pour ne pas montrer ses souffrances parce que c'est un garçon, il s'efforce de montrer qu'il est fort, mais en réalité il est très malheureux. Pour les plus jeunes, ils n'ont commencé à comprendre que récemment, donc ils en sont encore à la période de l'assimilation, mais s'ils n'ont pas compris tout de suite, ils ont néanmoins encore les scènes en tête et ils sont forts marqués.

 

CA-H : "Je ne connais pas l'origine de vos dettes, il y a des différences entre les dettes envers l'Etat (Contributions, TVA, Lois Sociales, Taxes, etc...), et les dettes envers des entreprises (Sociétés S.A., Indépendants, Fournisseurs) et les particuliers."

M-F : L'origine de nos dettes, vous allez être surpris... Nous étions une famille comme les autres, ni pauvre ni riche, jusqu'à ce qu'une mésentente entre mon père et moi tourne au drame. Je ne me suis jamais entendue avec mon père, mais malgré le fait que je ne le voyais plus, je laissais mes enfants aller en week end et en vacances chez mes parents. Surtout pour ma mère. Jusqu'au jour où mon aîné est revenu à la maison en expliquant qu'il en avait assez que son grand père lui racontait toutes sortes de crasses sur moi. En fait mon père essayait d'aliéner notre fils pour l'amener à demander de pouvoir vivre chez lui. Notre fils ne voulait pas jouer dans ce jeu, tout ce qui l'intéressait c'était de vivre normalement chez ses parents et d'aller chez ses grands parents en aimant tout le monde. Ma mère lui a promis que cela ne se reproduirait plus, qu'elle empêcherait mon père de m'insulter, mais il a chaque fois remis ça, encore et encore, jusqu'au jour où Xavier a décidé de ne plus aller chez les grands parents jusqu'à ce qu'ils comprennent que vraiment il ne voulait plus qu'on insulte sa mère (d'autant plus que moi je n'essayais pas de monter mes enfants contre mon père, je ne voulais pas les mêler à des disputes d'adultes). Mon fils a eu beau faire valoir son opinion lui même, mon père s'est mis à s'imaginer que c'était moi qui lui interdisais de venir et à se monter la tête de plus en plus.

Mon père a alors contacté un policier qu'il connaissait, pour se venger, et lui a fait croire à la fois que nous négligerions nos enfants et à la fois que j'empêchais mes parents de voir mes enfants. Le policier a conseillé à mon père de demander un "droit aux relations personnelles" au tribunal de la jeunesse, et persuadé que nous négligions les enfants, et que mon père disait la vérité, il a lui négligé de faire une enquête, de nous interroger, d'interroger les enfants, de nous convoquer, de venir chez nous etc. et s'est contenté de "faire un rapport" au sujet d'une situation qu'il ne connaissait pas, pour le tribunal de la jeunesse.

Malheureusement les choses n'ont pas tourné comme le policier le pensait et le Parquet n'a pas accédé à la demande de mon père et n'a pas donné suite au "rapport" du policier. Et d'un autre côté nous nous étions plaints au commissaire principal du service famille jeunesse que ce policier dirigeait. Je précise que ce policier est complètement mégalo, persuadé que la police a tous les droits, que le simple citoyen n'a qu'à se soumettre et ensuite être satisfait si la police cesse de s'intéresser à lui, mais il n'admet en aucun cas qu'un policier doit se montrer correct, poli, respecter sa déontologie, les procédures et les lois... De plus, il haïssait le commissaire principal et estimait qu'il était plus apte à exercer cette fonction. Bref, c'en était devenu une affaire personnelle entre lui qui nous en voulait à mort d'avoir mis son travail en cause et d'avoir fait en sorte que le commissaire principal "fourre son nez" dans ses dossiers, nous qui nous sentions salis et humiliés et le commissaire principal qui essayait de comprendre ce qui se passait et qui disait la vérité. Le policier "harceleur" voulait prouver à son chef que c'était lui qui disait la vérité et donc n'a cessé de nous harceler, contactant les écoles de nos enfants, nos voisins, les gens du quartier, la famille etc. et leur faisant croire que nous étions "les nouveaux Dutroux" (mots retrouvés dans la bouche de toutes les personnes ayant étés interrogées par lui et ses hommes lorsque ces personnes ont vu les documents démontrant que nous n'avions rien à nous reprocher vis à vis de la justice).

Ce policier agissait ainsi en espérant récolter des éléments contre nous. Il n'a pas réussi. Mais un jour, il a fait pareil avec une nouvelle voisine qui venait de s'installer à côté de chez nous et qui avait des problèmes psychologiques (elle l'avouera plus tard, trop tard). Il a fait son cinéma "la police enquête sur les nouveaux Dutroux" avec cette dame, et le problème est que cette dame y a cru... nous étions en plein dans l'affaire Dutroux, elle était perturbée par de lourds problèmes familiaux et elle a fini par se faire un film (comme dirait ma fille) dans lequel nous étions des bourreaux d'enfants... Elle a cru les sous entendus de la police, a "amélioré" la version et s'est mise à raconter dans l'immeuble, dans le quartier, auprès des concierges et des assistantes sociales de l'Habitation Moderne (société de logements sociaux propriétaire de notre ancien logement) que nos enfants se faisaient violer, maltraiter, enfermer dans un placard avec un chien, etc... Les assistantes sociales de la société ont averti leur hiérarchie et les AS de la commune. Celles ci ont averti également leur hiérarchie mais aussi la police, le service du fameux policier "harceleur"...

Le policier "harceleur" savait que c'était faux, que cette dame lançait des élucubrations suite à ses sous entendus à lui, mais le problème était que l'affaire avait été trop loin : la hiérarchie de l'AS de la commune c'était l'échevine de l'action sociale et le Bourgmestre qu'elle avait averti et la hiérarchie de l'AS de la société c'était le directeur gérant et le conseil d'administration dont l'administrateur délégué était la même échevine de l'action sociale et le même Bourgmestre qui en était le vice président. Et qui était aussi le chef de la police...

Le policier harceleur n'a donc pas pu faire autrement pour rester crédible, que d'organiser notre arrestation, en prenant congé ce jour là pour essayer de ne pas être mis en cause et en convainquant le commissaire principal qu'il fallait faire intervenir la brigade judiciaire.

Toute la hiérarchie communale et de l'Habitation Moderne ainsi que nos voisins et les gens du quartier étaient au courant que la police allait venir nous arrêter ce jour là.

Mais encore une fois, les choses ne se sont pas déroulées comme la police l'imaginait.

Les policiers de la brigade judiciaire, trompés par la voisine et par le policier harceleur, pensaient vraiment avoir affaire à des bourreaux d'enfants, donc malgré le refus du Parquet, ils se sont passés de mandat et sont venus, persuadés qu'ils allaient trouver des enfants maltraités voir pire. Ils m'ont cassé le cou, le bras, fait une entorse, démi l'autre pouce et ils nous ont arrêté sans mandat, sans raison... et n'ont trouvé dans l'appartement aucun enfant maltraité bien au contraire...
A ce moment là, nous avions à nouveau d'un côté le commissaire principal qui essayait de comprendre et de démêler et d'un autre le policier harceleur qui incitait une petite bande de policiers de ses amis à nous harceler de plus en plus dans l'espoir de paraître eux crédibles vis à vis du commissaire.

Les choses ont étés très loin, ils ont même essayé de s'en prendre à notre fils aîné, le harceleur est même venu hors service avec des collègues en service pour nous menacer de nous faire prendre les enfants, de faire envoyer mon mari en prison, de me faire interner (menaces de la part du Bourgmestre) si nous refusions de retirer nos plaintes et de cesser de mettre la police en cause. Encore une fois la justice n'a pas suivi le harceleur, et en guise de représailles nous nous sommes retrouvés expulsés.

La raison de notre expulsion est celle ci : ayant été gravement blessée par la police, j'ai du être hospitalisée et soignée (un minimum pour être remise sur pieds). Un de nos enfants a également du être hospitalisé car en réaction de la violence de la police, il a fait une crise d'épilepsie. Cela nous coûtait très cher en frais médicaux. C'est pour cela que j'ai fini par arrêter de me soigner parce que nous ne vivions plus qu'avec l'équivalent de 15000 FB par mois pour 7. Cela a duré 9 mois.

L'autre cause était le fait qu'après les menaces du policier harceleur "de la part du Bourgmestre" on nous avait conseillé de prendre ces menaces au sérieux et de prendre un avocat. Nous avons pris un avocat payant (les pro deo ne veulent pas de notre affaire) et c'est l'autre raison du fait qu'il ne nous restait plus que 15000 FB pour vivre, pendant 9 mois.

La cause de cet endettement est dans les deux cas la police, dont le chef était le Bourgmestre puisque c'était pour me soigner des blessures infligées par la police et pour protéger notre fils contre le harcèlement de ce policier et du Bourgmestre que nous nous étions endettés.

Donc pendant 9 mois nous n'avons pas su payer notre loyer (de notre logement social) et le conseil d'adminitration (dont le vice président est le Bourgmestre) nous a attaqué en justice de paix pour obtenir notre expulsion.
Le juge de paix n'a pas voulu lire nos conclusions ni nous entendre lorsque nous essayions d'expliquer ce qui nous était arrivé et le fait que sans la police, rien ne serait arrivé, nous serions toujours des citoyens normaux. Il a prononcé un jugement d'expulsion. Nous avons écrit au Roi, il a écrit à deux reprises au Bourgmestre pour que nous ne soyons pas expulsés, finalement l'Habitation Moderne a fini par accepter que nous restions dans notre logement si nous remboursions notre dette... ce que nous faisions déjà. Nous avions rétabli seuls et sans aide nos finances. Mais malgré cela, l'HM est passé au dessus de l'accord et nous a quand même expulsés, à l'insu du véritable président qui lui ignorait que nous payions notre dette et notre loyer et à qui on avait fait croire que non seulement nous ne payions pas notre loyer mais nous ne remboursions pas nos dettes... dettes dont le Bourgmestre qui nous jettait à la rue était plus que responsable.

Maintenant le président a dit qu'il ne nous réclamerait pas la dette et effectivement il ne l'a jamais réclamée jusqu'à présent, cela fait 5 ans.


CA-H : "Pourquoi "détruire" vos affaires ??? Quel est le but et quelle est la Loi
qui va dans ce sens ?"

M-F : Il n'y a aucune loi, le Bourgmestre (XXX) est totalement au dessus de toutes les lois. En fait, trois mois après notre expulsion, l'administrateur délégué de l'Habitation Moderne et la présidente du CPAS nous avaient promis que si nous retirions notre plainte contre le Bourgmestre, nous pourrions réintégrer un logement social de la société. Nous avions même l'adresse et confirmation par un ami qui travaille dans la société : c'était officiel et tout le monde y croyait. Donc, comme des C... nous avons retiré notre plainte et à ce moment là, le Bourgmestre a fait annuler le logement. Et en même temps il nous a fait radier de la commune en prévenant immédiatement le chômage et les allocations familiales afin que nous perdions toute source de revenus. Et en même temps il faisait détruire nos meubles, vêtements, notre voiture et son contenu et même tuer notre chien.


CA-H : "Si on vous saisi, c'est pour revendre, non ?"

M-F : Pas dans ce cas là, ce n'était pas une saisie, au moment de notre expulsion nos meubles, etc ont étés mis dans un container au dépôt communal, ainsi que la voiture (au même titre que les meubles puisque le commissaire ne voulait pas marcher dans la combine du Bourgmestre et faire un faux PV). La commune devait tout garder 6 mois, c'est la loi, c'était stipulé avec la référence sur la lettre de l'huissier. Mais au moment où nous avons retiré notre plainte, le Bourgmestre a cru qu'il allait se débarrasser de nous en nous radiant de la commune et qu'il allait nous décourager et donc il a détruit notre voiture, notre chien, nos meubles et tout ce qui faisait notre vie et nos souvenirs depuis 15 ans et même plus parce qu'il y avait là dedans des souvenirs d'enfance, de personnes décédées, des photos de nos enfants, de mes grands parents etc qui avaient une grande valeur sentimentale, mais aussi 17 manuscrits que j'avais écrits. Bref c'était de la méchanceté pure et simple.


CA-H : "Pourquoi ne déposez vous pas une plainte pour harcèlement avéré contre l'huissier ?"

M-F : Parce que l'histoire est politique et qu'aucune de nos plaintes n'est prise en considération, même le centre d'aide aux victimes qui avait établi un dossier scindé par période et par responsabilités, s'est finalement fait bloquer.


CA-H : "Vous pouvez déposer plainte soit directement à la police, ou via avocat."

M-F : La police, c'est inutile et un avocat... la dernière fois que nous avons étés au BAJ (pro deo) la responsable nous a dit que notre cause était une cause perdue, elle a téléphoné devant nous à nos adversaires communaux et leur a promis que nous n'aurions pas d'avocat et que nous n'introduirions aucun recours contre eux.


CA-H : "Vous pouvez (devez !!!) par ailleurs dénoncer cette attitude à la "Chambre nationale des Huissiers de Justice", ici :

Leur site Web : http://www.gerechtsdeurwaarders.be/Index_fr.htm

Leur boîte mail : Chambre.Nationale@huissiersdejustice.be"

M-F : Ca c'est une chose que je n'ai pas encore faite parce que je ne connaissais pas la chambre nationale des huissiers de justice, mais je vais leur écrire pour leur expliquer.

CA-H : "Pour info, il y a des prescriptions dans le temps pour certaines dettes :"

M-F : Pour la dette de l'HM on ne nous la réclame plus, maintenant on nous réclame surtout des choses que nous ne devons pas, la taxe d'immatriculation de notre voiture détruite il y a 5 ans, notamment et cela malgré le fait que nous ayons envoyé par recommandé à l'huissier, aux taxes et à la DIV le certificat de dépossession involontaire de notre véhicule.

Electrabel aussi, ou plutôt Sibelga dont le président est le même Bourgmestre, et qui nous a mis injustement à 6 ampères après avoir détourné notre argent vers le compte de notre ancien appartement (fermé) et malgré les extraits de compte que nous leur présentons.


CA-H : "Il y a aussi des règlements sur ce qui peut être saisi ou pas, et les "manières" de procéder, les sociétés de recouvrement n'ont pas de droit juridique et ne peuvent attaquer juridiquement malgré ce qu'ils laissent paraître, ainsi que faire la part des choses pour le serrurier s'il n'a pas de vraie raison d'être là, etc... :

http://www.dignitas.be/fr/le_recouvrement_de_creances.php"

M-F : Oui pour les sociétés de recouvrement je le savais et pour ce qui peut être saisi j'ai la liste mais l'huissier s'en fiche éperdûment il note à chaque fois des choses qu'il n'a absolument pas le droit de saisir et refuse même de regarder les preuves de paiement.

CA-H : Article à propos des serruriers sur le site du Grepa :

http://www.grepa.be/gen_contentDetail.cfm?newID=571&zeMnpID=87

Cliquez sur la fenêtre "Assistance aux personnes surendettées". Puis cliquez sur "Lorsqu'il est trop tard " dans la fenêtre des rubriques à gauche. Et voyez dans le chapitre "L'exécution du jugement" du site.

"Les frais de serrurier dans le cadre d'une saisie

09/08/2005

Les frais de serrurier ne sont dus que si l'intervention du serrurier était nécessaire et que le serrurier a été appelé en cette qualité.
Il appartient à l'huissier de démontrer que les circonstances :

* justifient la présence du serrurier,

* mais également que le coût de son intervention peut légitimement être
mis à charge de la partie poursuivie."


M-F : L'huissier vient chaque fois avec la police et un serrurier et facture à chaque fois des frais.

CA-H : suite de l'article à propos des serruriers sur le site du Grepa :

"L'huissier doit relater les circonstances exceptionnelles dans le procès-verbal de saisie qu'il dresse.
Exemples de circonstances exceptionnelles qui pourraient justifier que des frais soient dus :

* La personne est présente à son domicile, refuse l'ouverture des portes,
mais finalement ouvre lorsque le serrurier entame son intervention.

* Le serrurier entame son intervention alors que la personne est absente
de son domicile, mais avant qu'il ait oeuvré pour l'ouverture de la porte,
la personne revient à son domicile ;

* Les circonstances démontrent que plusieurs tentatives infructueuses ont
été faites et pour permettre, notamment, l'intervention de la police,
l'huissier qui a tout lieu de croire qu'il va rencontrer la même situation
requiert dès le début la présence d'un serrurier."


M-F : Jamais aucun huissier n'a indiqué ce genre de chose dans un PV, il n'y a jamais de PV, il arrive dès la première fois avec la police et le serrurier, il facture le tout et n'établit ni constat ni PV.

CA-H : "On peut craindre que, tant que vous ne faites pas de démarches contre l'huissier, celui-ci ne va pas vous laisser tranquille. Ils sont sûrs de leurs droits jusqu'au jour où on ose se battre contre eux, là ils commencent à paniquer car il y a des sanctions juridiques (parfois lourdes si cumul de dénonciations) contre eux en cas de débordement, ce qui est très clairement le cas de sa part envers vous.

M-F : "Pourtant malgré nos explications jamais le tribunal des saisies n'a donné tort à l'huissier.

CA-H : "Si ça se trouve, votre plainte contre lui sera peut-être "la goutte en trop" qui le fera sauter de sa profession...

M-F : "J'aimerais, malheureusement comme notre affaire est politisée, la Justice ne se préoccupe pas de nous et ne traite aucune de nos plaintes parce que justement nos plaintes se ramifient toutes à la cause principale : le Bourgmestre qui est surprotégé.

CA-H : Lisez aussi sur le même site du Grepa, dans la même rubrique :

http://www.grepa.be/gen_contentDetail.cfm?newID=569&zeMnpID=87

Cliquez sur la fenêtre "Assistance aux personnes surendettées". Puis cliquez sur "Lorsqu'il est trop tard " dans la fenêtre des rubriques à gauche. Et voyez dans le chapitre "L'exécution du jugement" du site.

Les tarifs des actes d'huissiers : L'Arrêté royal du 30 novembre 1976 (Mon. belge, 08 février 1977)

09/08/2005


(lire l'article sur le site, trop long pour copier-coller dans ce mail)

M-F : "Je vais aller voir ça après avoir répondu au mail.

CA-H : "En ce qui concerne les Bourgmestres, je pensais vous conseiller de vous adresser à leur maison mère, mais j'apprends à l'instant qu'il n'y a pas de "maison mère", semble-t-il. Je l'ignorais.

M-F : "J'ai absolument tout essayé contre le Bourgmestre : toute la hiérarchie judiciaire et administrative, la gouverneur, le ministre de l'intérieur, le SPF intérieur, la région bruxelloise, etc. rien à faire... la réponse est la même partout : "Après enquête (traduisez : après avoir interrogé la personne incriminée qui bien entendu a nié) il apparait que vos accusations sont infondées donc je cloture le dossier" et après plus moyen d'en tirer autre chose...

CA-H : "Si la ou les fautes du Bourgmestre sont incontestables avec preuves à l'appui, il vous est alors loisible d'en référer au Ministre Verhofstad. Une plainte peut néanmoins aussi être déposée à la police ou via avocat envers le Bourgmestre si nécessaire.

M-F : "Nous avons étés reçus par un collaborateur de Mr Verhofstadt il y a près de deux ans. Nous lui avons expliqué notre histoire, il a pris des notes, nos coordonnées et a promis de nous recontacter car il allait effectuer une enquête, nous interroger, interroger les personnes que nous citions, etc... Aujourd'hui après des dizaines de rappels nous n'avons toujours obtenu aucune réponse.


CA-H : "Enfin, si cela va trop loin, vous pouvez également informer la presse. Mais je suppose que votre livre en parlera, bien qu'un article de presse ou une bonne émission sont parfois plus efficaces, cela dépend des cas bien sûr.

M-F : "La presse cela a déjà été fait et effectivement les trois articles de presse parus et leurs commentaires sont dans mon manuscrit. Mais à l'heure actuelle, la presse ne fera plus rien pour nous, elle a agi 3 fois, mais la presse est tenue par le ministre de l'intérieur, c'est lui qui délivre les cartes de presse et c'est aussi lui qui dirige la police...


CA-H : "Au cas où vous auriez besoin d'un "lecteur" pour votre livre, ou encore d'une critique constructive, je me fais un plaisir de m'inscrire comme candidat de lecture pour vous donner un avis. Et en toute confiance, cela va de soi. Je suis artiste et connais trop bien "le prix" d'une oeuvre... :)

M-F : "Excellente idée, j'ai bientôt terminé le manuscrit, je peux vous l'envoyer en espérant qu'il passe dans un mail parce qu'il contient déjà plus de 800 pages et je ne suis qu'en 2005!

CA-H : "Excellente fin de week-end et semaine, gardez courage dans votre combat, il est de toute façon inégal, l'Etat le sait bien et ne semble pas souhaiter une amélioration du système. A nous de le faire... :)"

M-F : Oh oui mon combat est inégal, mais lacher maintenant ne servirait plus à rien, tout a été trop loin, depuis trop longtemps... depuis le moment où je n'ai pas compris qu'utiliser un recours légal ( le COmité P) allait tuer ma famille!

CA-H : "Et c'est bien cela le plus dur : ce sont des gens comme nous, dans la difficulté et le besoin, dans la souffrance d'avoir tout perdu, tant en matériel qu'en identité, et nous devons encore tenter de "ramener" quelque chose de notre sale trip dans l'espoir de faire avancer les Lois, en espérant qu'un jour tout cela n'arrive plus pour nos propres enfants et les
générations futures."

M-F : Si seulement je pouvais faire quoi que ce soit pour changer tout cela, c'est mon rêve le plus cher.

CA-H : "Là, les pionniers, c'est nous, il n'y a rien d'autre derrière, sans filet de sécurité on doit avancer à nos risques et périls. Mais on y croit ! ;o)

M-F : "Oui on y croit, on doit y croire pour ne pas se suicider, on doit croire que quelque chose est encore possible.


CA-H : "Je poste, et d'autres membres aussi, des mails relatifs aux dettes sur mon groupe Yahoo, des courriers adressés aux huissiers, nous en discutons et faisons des débats autant que possible. Si vous souhaitez vous y joindre, soyez la bienvenue. C'est ici :

Groupe de discussion sur Yahoo, "AIE", pour les "Anciens Indépendants
Endettés", mais pas nécessaire d'être ou d'avoir été indépendant, of course."

http://fr.groups.yahoo.com/group/AIE/

M-F : Je vais venir faire un tour.

CA-H : "Bien à vous, au plaisir de vous lire... :)
--
Philippe."

M-F : Pareillement, à bientôt et au plaisir de vous lire!

CA-H : "PS : Ça fait du bien quelqu'un qui écrit sans faute, confortable et fluide, merci ! :)"

M-F : Merci, ça me fait plaisir.

 

Note du CA-H : Certains noms dans ces textes ont été volontairement cachés dans le seul souci de ne pas fragiliser le Centre Anti-Huissiers qui risquerait des plaintes en diffamation, selon les Lois en vigueur. Ces textes sont déposés sur le site avec l'accord de l'auteure, M-F, que je remercie et encourage de tout coeur. Pour celles et ceux qui souhaitent contacter M-F, merci de me contacter, je transmettrai. Il se peut que certains d'entre vous pourraient peut-être aider M-F et sa famille, merci d'avance pour eux ! :)

 

 

Mieux adaptés aux questions relatives aux huissiers, nos groupes de discussion du Centre Anti-Huissiers sur YahooGroupes et sur Facebook sont désormais à votre disposition . Ils sont gratuits et libres d'accès, ils répondent "directement" à vos questions, comme des forums. Vous souhaitez connaître des précisions pour votre affaire en cours, des Lois ou articles peuvent vous y aider ainsi que notre expérience. Ces Groupes de discussion sont pourvus d'équipes bien informées et de juristes professionnels pour répondre à vos questions et inquiétudes :) Merci à toute l'équipe d'intervenants pour sa précieuse collaboration ! :)

Sur YahooGroupes : http://fr.groups.yahoo.com/group/Centre_Anti_Huissiers/

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Attention : Plus de courriel en privé pour le Centre Anti-Huissiers !

A partir de juillet 2007 il n'est plus possible que je réponde aux mails concernant le Centre Anti-Huissiers reçus en privé car ils sont trop nombreux, je devrais y passer un plein temps ! Aussi, pour toute question relative aux dettes et huissiers, merci de vous inscrire directement sur nos groupes qui sont totalement gratuits. De plus, nos réponses sur les groupes peuvent aider d'autres personnes dans des cas similaires, ce qui facilite le travail. La gratuité vaut cette inscription, au moins pour la communauté, merci de votre compréhension... ;-)

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(Dernière mise à jour : 02-Nov-2013 17:07 )

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