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Centre Anti-Huissiers

 

Huissiers en

France

 

Le Centre Anti-Huissiers est heureux de vous présenter sa première page spécialement pour la France, et nous espérons y mettre de plus en plus d'informations que tout un chacun apportera... :) Ainsi nous pourrons mieux aider nos amis français ! ;-)

 

Voyez aussi tout en bas de cette page-ci le texte : "France, saisie et droits", qui traite des sujets complémentaires suivants :

Saisie conservatoire
Saisie des comptes bancaires
Saisie sur rémunérations
Pension alimentaire et saisie sur rémunération du travail
Saisie-vente
Saisie du véhicule
Saisie-appréhension: livraison ou restitution d'un bien
Saisie immobilière

 

Pour la Belgique et la France : tout le monde est bienvenu sur notre groupe de discussion sur Yahoo. C'est gratuit. Posez nous vos questions, nous tentons de vous répondre avec toute notre équipe quasi en temps réel.

 

Nous remercions chaleureusement le site Web http://www.patrimoinorama.com/ pour leur soutien à notre action et leur autorisation à publier l'article suivant : "Comment se défendre face à un huisser ?"

Source : http://www.patrimoinorama.com/index.php?page=lire&id=5155

Il résume très bien les points suivants (FR) :
(Cliquez sur les liens, ils conduisent dans le texte original plus bas)


- Comment se défendre face à un huissier (FR)
- Pas d'intrusion De 21 h à 6 h du matin
- Trêve hivernale
- Biens insaisissables
- Qu'encourt le débiteur qui vide sa maison ?
- Sommes insaisissables
- Débiteur absent
- Demander un étalement du paiement
- Contester la validité de la saisie
- La sommation de payer... pure intimidation !


Ce site regorge d'informations utiles pour la gestion des patrimoines et autres questions d'argent et de biens. A conseiller et à visiter. Ce site soutien l'action du Centre Anti-Huissiers.


Comment se défendre face à un huissier ? (FR)

 

Comment se défendre face à un huissier ? (FR)

Face à une saisie, une expulsion..., le débiteur n'est pas entièrement démuni et peut se prévaloir de certaines garanties.Bien qu'il passe pour le bras armé de la justice, l'huissier de justice n'a pas tous les droits. Même lorsqu'il exerce une contrainte pour faire exécuter une décision de justice (expulsion, saisie-vente), son action connaît des limites.
Quand il agit sans titre exécutoire (jugement), comme simple représentant d'un créancier, il n'a aucun pouvoir de contraindre le débiteur à s'exécuter.


Pas d'intrusion De 21 h à 6 h du matin

L'huissier ne peut pénétrer au domicile du débiteur, sans son accord, entre 21 heures et 6 heures ; de même qu'un dimanche ou un jour férié. Toutefois, toute exécution entamée avant 21 heures peut se poursuivre au-delà.


Trêve hivernale

Une expulsion ne peut être exécutée pendant la période hivernale, entre le 1er novembre et le 15 mars.


Biens insaisissables

En cas de saisie-vente mobilière, certains biens, nécessaires à la vie courante et au travail du saisi et de sa famille, ne sont pas saisissables : il s'agit notamment des vêtements, literie, linge de maison, objets et produits nécessaires aux soins corporels et à l'entretien de la maison, denrées alimentaires, ustensiles de cuisine, appareils de chauffage, table et chaises pour prendre les repas en commun, un meuble pour ranger les vêtements et un pour le linge, une machine à laver le linge, les livres et objets nécessaires à la poursuite des études ou de la formation professionnelle, objets d'enfants, les souvenirs à caractère personnel ou familial, animaux d'appartement ou de garde, animaux d'élevage, instruments de travail nécessaires à l'exercice personnel de l'activité professionnelle, un poste téléphonique permettant l'accès au service téléphonique fixe ainsi que les objets indispensables aux soins des malades et aux personnes handicapées.


Qu'encourt le débiteur qui vide sa maison ?


Si, passé le délai de huit jours prévu dans le commandement de payer, le débiteur ne s'est pas acquitté de sa dette, l'huissier peut se présenter à son domicile (ou dans tout autre lieu où sont entreposés des biens lui appartenant) afin de procéder à l'inventaire des biens saisis. Cela n'entraîne pas l'enlèvement immédiat des biens : le débiteur en conserve l'usage mais n'a plus le droit de les vendre (sans autorisation), de les donner ni même de les déplacer sous peine d'être poursuivi pour détournement d'objet saisi. Il encourt alors jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 375 000 € d'amende (c. pén., art. 314-6).
En revanche, il peut, dans le mois qui suit la notification de l'acte de saisie, s'efforcer de trouver un acquéreur pour ces meubles ; ce qui lui permettra, si le créancier accepte cette vente amiable, d'en retirer un meilleur prix que lors d'une vente aux enchères publiques.


Sommes insaisissables

Une saisie sur compte bancaire entraîne le blocage de tous les comptes du débiteur (compte bancaire, livret de développement durable, livrets d'épargne, CEL, PEL...). Ce dernier ne peut donc plus disposer des sommes y figurant, pendant un minimum de 15 jours incompressibles ; délai nécessaire pour que la banque établisse le solde restant, une fois prises en compte les opérations antérieures à la saisie (chèques, virements, cartes bleues effectués avant la saisie, rentrées d'argent).
Par la suite :
- soit le débiteur ne conteste pas la saisie, il signe un certificat d'absence de contestation que l'huissier présente à la banque afin d'obtenir le paiement de la créance ; ce qui entraînera le déblocage immédiat du compte ;
- soit il ne fait rien, l'huissier doit alors attendre un délai d'un mois (délai de contestation) avant d'émettre ce certificat ;
- soit il dépose une réclamation devant le juge de l'exécution, le paiement des sommes saisies est suspendu jusqu'à l'issue de la procédure.
Pour parer à ces blocages, le débiteur bénéficie de deux mesures protectrices :
Certaines sommes sont insaisissables. Il s'agit du revenu minimum d'insertion (RMI), de l'allocation de solidarité spécifique, de l'allocation d'insertion, des prestations maladie en nature (remboursements des frais médicaux)
Une fraction du solde bancaire est insaisissable (SBI). Dans les 15 jours suivant la saisie, le débiteur peut demander à sa banque que soit mise à sa disposition une somme d'argent égale au montant mensuel du RMI (soit 447,91 € au 1er janvier 2008), à condition toutefois qu'elle existe sur le compte au jour de la demande : ce dispositif n'est pas une autorisation de découvert ! En cas de pluralité de comptes, il n'est possible de bénéficier du SBI que sur un seul compte.
Attention ! Ce SBI n'est pas cumulable avec les autres sommes insaisissables ; par exemple, si le débiteur possède 800 € sur son compte et qu'il doit 1 400 €, il peut demander à bénéficier du dispositif du SBI (soit 447,91 €). Si, par la suite, une somme insaisissable est versée sur son compte (ex. : 550 €), le SBI, considéré comme une avance, sera déduit du montant de cette dernière ; le débiteur ne pourra alors disposer que de 102,09 € (550 - 447,91).


Débiteur absent

Quand les conditions de la saisie-vente sont réunies (titre exécutoire, signification d'un commandement de payer resté sans effet), l'absence du débiteur (ou si ce dernier refuse l'accès à son domicile) n'empêche pas la saisie, mais oblige l'huissier à respecter des formalités complémentaires pour entrer dans le logement. Celui-ci doit être accompagné d'une autorité de police ou de gendarmerie, à défaut, du maire de la commune ou d'un conseiller municipal ou à défaut, deux témoins majeurs, qui ne sont ni au service du créancier ni à celui de l'huissier de justice.
Par ailleurs, l'huissier doit faire appel à un serrurier pour ouvrir les portes et doit également s'assurer de la fermeture de la porte par laquelle il est entré lorsqu'il repart, une fois le procès-verbal de saisie effectué.


Demander un étalement du paiement

Suite à un commandement de payer, le débiteur, à défaut de pouvoir régler l'intégralité de sa dette, a tout intérêt à contacter l'huissier afin d'obtenir par son intermédiaire un échéancier de règlement qui suspendra les poursuites.
En cas de refus, il peut aussi s'adresser au juge de l'exécution (siégeant au tribunal de grande instance) qui pourra décider d'accorder un délai de paiement pouvant atteindre 24 mois. Mais attention, le solde est alors réclamé en totalité le 25e mois ; or, même si échelonnement de la dette il y a pendant 24 mois, si les mensualités acceptées par le juge sont très infimes, le débiteur peut se retrouver face à une dette toujours considérable. Par exemple, si, pour une dette de 24 000 €, le juge accepte que le débiteur ne paie que 100 € pendant 24 mois, le solde dû le 25e mois s'élèvera à 21 600 € !


Contester la validité de la saisie

En cas de saisie sur compte bancaire, le débiteur peut aussi, dans le délai d'un mois, contester la validité de la saisie devant le juge de l'exécution. Le paiement des sommes saisies est alors suspendu jusqu'à l'issue de la procédure, mais le compte en banque reste bloqué.


La sommation de payer... pure intimidation !


Un débiteur ne doit pas se laisser impressionner par le côté solennel de la " sommation de payer " signifiée par huissier : elle n'a pas plus de poids qu'une mise en demeure adressée par lettre recommandée avec AR. Il ne peut, en aucun cas, (ni aucune société de recouvrement d'ailleurs) contraindre le débiteur à payer. Il ne faut toutefois pas la prendre à la légère. D'une part, à compter de cette mise en demeure, des intérêts de retard pourront être réclamés ; d'autre part, cela peut laisser à penser que le créancier n'en restera pas là et si le débiteur s'obstine à faire la sourde oreille, il l'assignera alors devant le tribunal afin d'obtenir sa condamnation. Autant éviter d'en arriver là et essayer de trouver avec l'huissier un arrangement.

 

Source : http://www.patrimoinorama.com/index.php?page=lire&id=5155

 

 

 

Ci dessous des informations complémentaires utiles !


France, saisies et droits

(date de ce document-ci : 28/06/2007)


Sources :

http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/N277.xhtml


http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/N272.xhtml?&n=Justice&l=N14&n=Recouvrement%20de%20cr%C3%A9ances,%20saisies&l=N277


Saisies



Saisie conservatoire
Saisie des comptes bancaires
Saisie sur rémunérations
Pension alimentaire et saisie sur rémunération du travail
Saisie-vente
Saisie du véhicule
Saisie-appréhension: livraison ou restitution d'un bien
Saisie immobilière


Saisie conservatoire


Définition

La saisie conservatoire est une saisie de caractère provisoire portant sur les biens mobiliers d'un débiteur et ayant simplement pour effet d'empêcher ce dernier de s'en dessaisir pour se rendre insolvable.

Elle vise à apporter une garantie au créancier avant que ne soit prononcé le jugement condamnant son débiteur à payer sa créance.

Dépôt de requête au juge de l'exécution

Un créancier, dont la créance apparaît fondée dans son principe et qui ne dispose pas d'un titre exécutoire, peut adresser une requête au juge de l'exécution du tribunal de grande instance.

Sa requête doit mentionner la nature de l'obligation de son débiteur, le montant de la créance et la nature des biens sur lesquels la saisie conservatoire porte.

Ensuite, le juge rend une ordonnance dans laquelle il autorise ou refuse la mesure conservatoire demandée.

Dépôt d'une demande à un huissier


Si le créancier dispose d'un titre exécutoire, d'une lettre de change acceptée, d'un billet à ordre ou d'un contrat de bail écrit, il peut s'adresser directement à un huissier de justice du lieu de résidence de son débiteur.

L'huissier pourra procéder à la mesure conservatoire demandée et dressera l'acte de saisie. Notification de l'acte de saisie
L'acte de saisie doit être notifié au débiteur et doit mentionner :
*
l'ordonnance d'autorisation du juge ou le titre exécutoire justifiant la saisie,
*
la description des biens saisis,
*
que les biens sont rendus indisponibles sous peine de sanctions,
*
que le débiteur peut demander la suspension de la saisie.

Obligations du créancier

Lorsque le créancier est autorisé à faire une saisie conservatoire, il doit :
*
procéder à la saisie conservatoire dans un délai de trois mois à partir de la date de l'ordonnance,
*
assigner son débiteur en paiement dans le mois de la saisie,
*
envoyer l'assignation en paiement à la personne chargée de l'exécution de la mesure (banque, tiers détenteur des biens), sous huit jours.

Contestation du débiteur

Le débiteur peut demander au juge qui a autorisé la mesure conservatoire sa suppression s'il estime qu'elle est abusive ou non valide.

Fin de la procédure

Si le créancier obtient un jugement de condamnation contre son débiteur, il peut faire procéder à la vente forcée de ses biens selon les règles de la saisie-vente.

Pour toute information, il convient de s'adresser :
*
au service d'accueil et de renseignements du tribunal de grande instance,
*
au service de consultation gratuite des avocats (se renseigner auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande instance),
*
à un avocat,
*
à un huissier de justice.

Pour plus d'information, les services à contacter :

[ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales ]
Mairie
Tribunal de grande instance (TGI)
Ministère de la justice
Tribunal d'instance (TI)
Ministère de la justice

Textes de référence
La saisie conservatoire
Loi n°91-650 du 09 juillet 1991 portant réforme des procédures civiles d'exécution: articles 1 à 15, 67 à 76
Décret n°92-755 du 31 juillet 1992 instituant de nouvelles règles relatives aux procédures civiles d'exécution

Dernière mise à jour : Août 2006


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Saisie-attribution sur compte bancaire du débiteur par le créancier


Domaine

La saisie-attribution s'applique uniquement à des créances sur des sommes d'argent.

Pour le créancier, la saisie-attribution lui permet de récupérer immédiatement les sommes disponibles de son débiteur par une saisie de ses comptes bancaires.

Le créancier doit être titulaire d'un titre exécutoire , comme un acte notarié, jugement ou accord de conciliation.

Avantages de la saisie-attribution

Les sommes attribuées au créancier ne peuvent être remises en cause par d'autres saisies.

Toutefois, certaines opérations bancaires faites avant la saisie-attribution peuvent entraîner une réduction des sommes attribuées au créancier à condition qu'elles soient réalisées dans les 15 jours ou le mois suivant la saisie-attribution.

Procédure

Une décision de justice a reconnu la créance.

Pour faire exécuter le jugement, le créancier doit s'adresser à un huissier de justice du lieu de résidence du débiteur.

Ensuite, l'huissier signifie à la banque un acte de saisie qui doit comporter des mentions obligatoires.

Contenu de l'acte de saisie

L'acte de saisie doit comporter :
*
le nom, l'adresse du débiteur saisi,
*
le décompte des sommes réclamées,
*
l'énonciation du titre exécutoire,
*
la mention que la banque doit déclarer tous les comptes de son client,
*
la défense faite au débiteur de disposer des sommes réclamées dans la limite de ce qu'il doit.

La collaboration de la banque est obligatoire, à défaut elle s'expose à payer les créances de son client.

Procédure

Le débiteur doit être informé par acte d'huissier dans un délai de 8 jours suivant la signification de l'acte de saisie au tiers saisi (la banque) sous peine de nullité de la procédure.

En cas de contestation de la saisie de la part du débiteur, le paiement est différé jusqu'à ce que le juge de l'exécution ait rendu son ordonnance.

Le juge de l'exécution peut débouter le débiteur ou recevoir totalement ou partiellement la contestation.

En cas d'acceptation partielle de la contestation, le juge peut autoriser le paiement pour une somme qu'il détermine.

Saisie du tiers saisi (banque)

L'huissier doit présenter à la banque le certificat de non-contestation ou l'ordonnance écartant la contestation du débiteur afin de libérer les sommes indiquées sur l'ordonnance.

Pour toute information, il convient de s'adresser :

*
au service d'accueil et de renseignement du tribunal de grande instance,
*
au greffe du juge de l'exécution au tribunal de grande instance,
*
au service de consultation gratuite des avocats, (se renseigner auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande instance) ou à un avocat.


Pour plus d'information, les services à contacter :

[ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales ]
Mairie
Tribunal de grande instance (TGI)
Ministère de la justice
Tribunal d'instance (TI)
Ministère de la justice

Textes de référence
La saisie-attribution
Loi n°91-650 du 09 juillet 1991 portant réforme des procédures civiles d'exécution: articles 42 à 47
Décret n°92-755 du 31 juillet 1992 instituant de nouvelles régles relatives aux procédures civiles d'exécution: articles 55 à 79

Dernière mise à jour : Octobre 2005


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Saisie-attribution sur compte bancaire : débiteur saisi


Principe

Elle s'applique uniquement à des créances sur des sommes d'argent.

Une décision de justice doit avoir reconnu la créance.

Le créancier doit donc détenir un titre exécutoire (acte notarié, jugement, accord de conciliation) et passer par un huissier pour dresser l'acte de saisie qui sera signifié à la banque détentrice du compte du débiteur.

Ce dernier doit en être informé par acte d'huissier dans un délai de 8 jours suivant la signification de l'acte de saisie au tiers saisi (la banque, en général).

A défaut, la procédure n'est pas valable.

De plus, si la saisie concerne un compte joint, chaque titulaire doit être prévenu.

 

Sommes insaisissables

Le RMI, l'allocation de solidarité spécifique et l'allocation d'insertion ne peuvent être saisis.

Le blocage des comptes ne peut faire obstacle à l'insaisissabilité.

Les bénéficiaires de ces allocations pourront effectuer des retraits des comptes où sont versées leurs allocations dans la limite du montant de celles-ci sur justification au tiers saisi de l'origine des sommes.

Les prestations maladie en nature (remboursements des frais médicaux) sont également insaisissables.

Dans un délai de 15 jours, le débiteur doit remettre à sa banque une attestation, délivrée par l'organisme payeur, d'insaisissabilité de ces prestations.

Solde bancaire insaisissable

Le débiteur peut également disposer, sur simple demande déposée auprès de sa banque, dans les 15 jours suivant la saisie, d'une somme insaisissable égale au RMI, dans la limite du montant disponible sur son compte.

Ce solde bancaire insaisissable ne remet pas en cause ses autres droits acquis en matière d'insaisissabilité.

Ce dispositif lui permet de faire face à ses besoins alimentaires immédiats.

Recours

Le débiteur dispose d'un délai d'un mois pour contester la saisie devant le juge de l'exécution à compter de la notification de la saisie.

En cas de contestation de la saisie, le paiement est différé jusqu'à ce que le juge de l'exécution rende son ordonnance. Il peut débouter le débiteur ou recevoir totalement ou partiellement la contestation.

En cas d'acceptation partielle de la contestation, le juge peut autoriser le paiement pour une somme qu'il détermine.

Saisie du tiers saisi (banque)

L'huissier doit présenter à la banque le certificat de non-contestation ou l'ordonnance écartant la contestation du débiteur afin de libérer les sommes indiquées sur l'ordonnance.

Pour toute information, s'adresser :

*
au greffe du juge de l'exécution au tribunal de grande instance,
*
au service de consultation gratuite des avocats, (se renseigner auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande instance).
*
à un avocat.
*
à un huissier.

Pour plus d'information, les services à contacter :

[ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales ]
Mairie
Tribunal de grande instance (TGI)
Ministère de la justice

Textes de référence
Saisie-attribution sur compte bancaire du débiteur
Loi n°91-650 du 09 juillet 1991 portant réforme des procédures civiles d'exécution: articles 42 à 47

Dernière mise à jour : Janvier 2007


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Le solde bancaire insaisissable

Principe

Si votre compte bancaire fait l'objet d'une saisie, vous pouvez demander à votre banque de vous débloquer une somme d'argent pour faire face à vos dépenses alimentaires urgentes.
Cette somme ne peut excéder :

*
ni le montant mensuel du revenu minimum d'insertion pour un allocataire (soit 440,86 EUR au 1er janvier 2007),

*
ni le solde créditeur de votre compte au jour de la demande.

Vous ne pouvez présenter qu'une seule demande par saisie.

Si plusieurs de vos comptes sont saisis, vous ne pouvez faire votre demande que pour un seul compte.

De même, s'il y a plusieurs titulaires du compte saisis, le ou les cotitulaires ne peuvent présenter qu'une seule demande.

Néanmoins, en cas de nouvelle saisie, vous pourrez présenter une nouvelle demande à l'expiration d'un délai de 1 mois à compter de la précédente demande.

Vous n'avez pas à justifier auprès de votre banque du caractère insaisissable de cette somme d'argent, sa mise à disposition est immédiate.

Demande

La mise à disposition du solde bancaire insaisissable n'est pas automatique.

Dans les 15 jours suivant la saisie de votre compte, vous devez adresser votre demande à votre banque en remplissant un formulaire spécifique.

Ce formulaire est joint à l'acte de saisi que vous avez reçu.Vous pouvez également le demander auprès de votre établissement bancaire.

Non-cumul avec les autres créances insaisissables

Le montant du solde bancaire insaisissable mis à votre disposition vient en déduction des montants qui vous seront ultérieurement versés au titre des créances insaisissables que vous pouvez faire valoir sur justificatifs (exemples: allocations familiales, allocation d'insertion, pension alimentaire ou encore la partie insaisissable de votre salaire).

Textes de référence
Solde bancaire insaisissable
Décret n°2002-1150 du 11 septembre 2002 instituant un dispositif d'accès urgent aux sommes à caractère alimentaire figurant sur un compte saisi

Dernière mise à jour : Janvier 2007


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Saisie sur rémunération

Définition
Procédure de saisie sur salaire
Sommes saisissables
Sommes insaisissables
Fraction du salaire saisissable
Contestation du débiteur saisi
Demande d'un délai de grâce
Pour les démarches, il convient de s'adresser...

Définition

La saisie sur salaire est une forme de saisie-attribution qui permet de retenir, dans certaines limites, une partie des rémunérations d'un débiteur salarié par son employeur.

La fraction saisissable est calculée sur le montant des rémunérations nettes annuelles (sauf remboursement de frais et allocations pour charge de famille) des douze mois précédant la notification de la saisie.


Procédure de saisie sur salaire


Principe

La saisie-attribution des rémunérations du travail relève de la compétence du juge d'instance du lieu de résidence du débiteur.

La saisine des rémunérations est précédée, à peine de nullité, d'une tentative de conciliation.

Il ne peut y avoir de saisie sur salaire à titre conservatoire.

Démarches du créancier

Le créancier doit disposer obligatoirement d'un titre exécutoire .

Ce titre doit être revêtu de la formule exécutoire autorisant le créancier de recourir à un huissier pour mettre à exécution la condamnation prononcée.

Saisine du juge d'instance

Le créancier saisit le tribunal d'instance par requête au secrétariat-greffe dans laquelle il doit indiquer, à peine de nullité :

*
pour les personnes physiques, l'indication des nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance et pour les personnes morales, l'indication de leur forme, leur dénomination, leur siège social et de l'organe qui les représente légalement,

*
l'indication des noms et domicile de la personne contre laquelle la demande est formée, ou, s'il s'agit d'une personne morale, de sa dénomination et de son siège social,

*
l'objet de la demande,

*
les nom et adresse de l'employeur du débiteur,

*
le décompte distinct des sommes réclamées en principal, frais et intérêts échus et l'indication du taux des intérêts,

*
les indications relatives aux modalités de versement des sommes saisies.

Ensuite, le greffier convoque le débiteur par lettre recommandée avec accusé de réception et avise le créancier, par lettre simple ou verbalement contre la délivrance d'un récépissé, dans un délai de quinze jours avant la date de l'audience de conciliation.

L'audience de conciliation a lieu au tribunal d'instance du lieu de résidence du débiteur.

Le juge tente de concilier les parties.

A l'issue de la conciliation

Le juge peut notifier la proposition de paiement du débiteur.

Il constate l'accord dans un procès verbal de conciliation qui doit être signé par le créancier et le débiteur.

Si le débiteur ne respecte pas ses engagements pris lors de l'audience, le créancier peut demander au secrétariat-greffe de procéder à la saisie sans nouvelle conciliation.

Le juge peut rendre une ordonnance de saisie sur rémunérations si la conciliation n'a pas abouti ou si le débiteur ne s'est pas présenté à l'audience alors qu'il a été touché par la convocation.

Avis de saisie-attribution

Dans les 8 jours qui suivent l'expiration des délais de recours contre le jugement, le greffier du tribunal d'instance informe, par lettre recommandée, l'employeur du débiteur qu'il doit procéder à une retenue sur la fraction saisissable du salaire de son employé.

Le greffier doit indiquer les modalités de calcul de la fraction saisissable et les modalités de règlement.

Sommes saisissables

Ce sont celles qui ont le caractère de salaire : allocation de chômage (sauf l'allocation de solidarité spécifique), indemnités journalières de maladie et de maternité, pensions de retraite et rentes par exemple.

Sont totalement saisissables : les indemnités de licenciement, les sommes versées au titre de la participation.

Seule une fraction du salaire est saisissable, plus le salaire est élevé, plus elle est importante.

Les saisies sur les rappels de pensions sont limitées à une quotité calculée en fonction du montant mensuel ou trimestriel de la pension et non sur la globalité du rappel qui peut porter sur plusieurs échéances.

Les majorations pour heures supplémentaires, les avantages en nature, les gratifications, les primes et les indemnités font partie du montant global sur lequel la fraction saisie sera calculée.

Sommes insaisissables

Ce sont les indemnités et allocations pour charge de famille, les rentes d'accident de travail.

Toute personne faisant l'objet d'une saisie sur rémunérations doit pouvoir disposer d'un minimum vital, égal au montant du revenu minimum d'insertion (RMI).

La fraction insaisissable du salaire ne peut être inférieure au RMI (pour un allocataire).

Cette somme est de 440,86 EUR par mois depuis le 1er janvier 2007, sans majoration pour charges de famille.

Fraction du salaire saisissable

Calcul

La fraction saisissable des rémunérations du travail est calculée à partir du salaire net annuel (sauf remboursement de frais et allocations pour charge de famille) des douze mois précédant la notification de la saisie.

Le calcul est établi selon un barème fixé et révisé chaque année au 1er janvier.

1ère tranche: 1/20e sur la portion du salaire annuel inférieure ou égale à 3 310 EUR . Maximum saisi : 13,79 EUR par mois.

2e tranche: 1/10e sur la portion du salaire annuel comprise entre 3 310 EUR et 6 500 EUR , soit une retenue maximale de 26,58 EUR par mois. Maximum saisi cumulé : 40,37 EUR par mois.

3e tranche: 1/5e sur la portion du salaire annuel comprise entre 6 500 EUR et 9 730 EUR , soit une retenue maximale mensuelle de 53,83 EUR .
Maximum saisi cumulé : 94,20 EUR par mois.

4e tranche: 1/4 sur la tranche du salaire annuel comprise entre 9 730 EUR et 12 920 EUR , soit une retenue maximale mensuelle de 66,45 EUR .
Maximum saisi cumulé : 160,65 EUR par mois.

5e tranche: 1/3 sur la portion du salaire annuel comprise entre 12 920 EUR et 16 120 EUR , soit une retenue maximale de 88,88 EUR par mois. Maximum saisi cumulé: 249,53 EUR par mois.

6e tranche: 2/3 sur la portion du salaire annuel comprise entre 16 120 EUR et 19 370 EUR , soit une retenue maximale de 180,55 EUR par mois.
Maximum saisi cumulé : 430,08 EUR par mois.

7e tranche: totalité saisissable sur la portion du salaire annuel supérieure à 19 370 EUR . Retenue maximale cumulée : 430,08 EUR plus le reste du salaire.

Le débiteur saisi doit pouvoir disposer d'un minimum vital égal au montant du revenu minimum d'insertion (RMI) : 440,86 EUR par mois depuis le 1er janvier 2007.

Correctif pour personne à charge

Ces seuils sont augmentés de 1 250 EUR par an et par personne à charge sur présentation des justificatifs.

Les personnes à charge sont le conjoint ou le concubin dont les ressources sont inférieures au RMI, les enfants à charge et l'ascendant dont les ressources sont inférieures au RMI et qui habitent avec le débiteur.

Contestation du débiteur saisi

Le débiteur faisant l'objet d'une saisie sur rémunérations, peut contester le montant de la retenue sur salaire en s'adressant au juge d'instance :

*
soit directement,

*
soit par l'intermédiaire d'un huissier de justice, d'un avocat ou de tout autre mandataire muni d'une procuration.

Demande d'un délai de grâce

Le débiteur, objet d'une saisie sur rémunérations peut, s'il rencontre de sérieuses difficultés financières pour acquitter sa dette, demander un délai de grâce au juge d'instance.

Ce délai est accordé pour deux ans maximum.

Il faut s'adresser au tribunal d'instance.


Pour les démarches, il convient de s'adresser :

*
au secrétariat-greffe du juge de l'exécution, au tribunal d'instance du lieu de résidence du débiteur,

*
à un huissier de justice,

*
au service gratuit des avocats (se renseigner à la mairie).

Pour plus d'information, les services à contacter :

[ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales ]
Mairie
Tribunal d'instance (TI)
Ministère de la justice

Textes de référence
La saisie sur salaire
Code du travail: articles L145-1 à L145-6
Code du travail: articles R145-1 à R145-8
La procédure de saisie sur salaire
Code du travail: articles R145-9 à R145-22
Les effets de la saisie sur salaire
Code du travail: articles R145-23 à R145-25

Dernière mise à jour : Janvier 2007


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Pension alimentaire et saisie sur rémunération du travail


Intérêt de la procédure

Cette forme de saisie permet de retenir, directement sur le salaire de celui qui doit la pension alimentaire (le débiteur), la part qui revient au créancier.

Contrairement à la procédure de paiement direct, ce moyen ne vaut que pour les sommes impayées au jour de la procédure, et non pas pour les sommes à venir.

Cette procédure est particulièrement utile pour permettre le recouvrement d'une pension due depuis plus de six mois.

Conditions de la procédure

Toute personne, voulant obtenir le versement d'une pension alimentaire, peut recourir à la procédure de saisie sur rémunération du travail :

*
si elle justifie d'une décision de justice ayant ordonné le paiement de la pension alimentaire,

*
si son débiteur perçoit des salaires, pensions de retraite ou d'invalidité ou des indemnités de chômage ou de maladie et si elle connait l'adresse de son employeur.

Démarches

Toute personne peut faire les démarches seule, avec l'aide d'un avocat ou d'une personne autorisée par la loi munie d'une procuration.
La demande doit être adressée au tribunal d'instance du domicile du débiteur accompagnée :

*
de la photocopie du jugement relatif à la pension alimentaire,

*
du décompte des sommes dues,

*
et de tous renseignements sur le débiteur.

Informations sur le débiteur

Si le créancier ne connaît pas l'adresse de son débiteur certains organismes sont tenus de lui communiquer son adresse ou celle de son employeur.
Ce sont :

*
l'administration fiscale,

*
la Sécurité sociale,

*
le service des recherches dans l'intérêt des familles,

*
le fichier national des comptes bancaires, ou encore les fichiers départementaux des cartes grises.

Attention ! Après un divorce ou une séparation de corps, le débiteur de la pension alimentaire est dans l'obligation de signaler au créancier tout changement d'adresse, sous peine de sanctions.
Le créancier peut également s'adresser au service des recherches dans l'intérêt des familles, à la préfecture de son domicile.

Pour plus d'information, les services à contacter :

[ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales ]
Mairie
Tribunal d'instance (TI)
Ministère de la justice

Textes de référence
Loi n°73-5 du 2 janvier 1973 relative au paiement direct de la pension alimentaire
Code du travail articles L145-4 et L145-5

Dernière mise à jour : Juillet 2006


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Saisie-vente

Elle consiste à faire vendre les biens du débiteur pour payer le créancier et porte presque toujours sur le mobilier. Si la créance est inférieure à 535 EUR et n'est pas une créance alimentaire, une saisie-vente sur les meubles d'un local d'habitation ne peut être pratiquée que si les saisies d'un compte bancaire ou des rémunérations se sont révélées infructueuses.

Procédure concernant le créancier

Un jugement a reconnu la créance. Pour le faire exécuter, le créancier doit s'adresser à un huissier.

L'huissier délivre alors au débiteur un commandement de payer comportant la mention du titre exécutoire et le décompte précis des sommes réclamées, et ordonne au débiteur de payer sa dette dans un délai de 8 jours, faute de quoi il pourra y être contraint par la vente forcée de ses meubles.

Procédure concernant le débiteur

Le débiteur a reçu un commandement d'huissier l'enjoignant de payer ses dettes sous peine d'être saisi.

Si le débiteur conteste cet ordre de payer, il doit sans délai l'indiquer à l'huissier de justice et si nécessaire au juge de l'exécution.

Il peut aussi demander au juge un délai de grâce, qui peut être accordé pour une durée maximale de deux ans.

Lors de sa visite, l'huissier procède à l'acte de saisie qui consiste à dresser l'inventaire des biens saisis.

Passé le délai de 8 jours, l'huissier peut pratiquer la saisie même en l'absence du débiteur, il doit alors être accompagné d'un commissaire de police.

Les biens saisis restent chez le débiteur mais deviennent invendables et indéplaçables, sous peine de sanctions pénales.

Le débiteur peut demander la vente amiable, c'est-à-dire vendre lui-même ses meubles pour éviter la vente aux enchères publiques.

Il dispose d'un délai d'un mois à compter de la notification de l'acte de saisie.

Les objets nécessaires à la vie et au travail du débiteur et de sa famille sont des biens insaisissables.

Procédure concernant le créancier

Le créancier n'est pas tenu d'accepter les conditions de la vente amiable.

Il dispose d'un délai de réflexion de 15 jours. En l'absence de réponse, il est réputé avoir accepté.

A défaut de vente amiable, il ne peut être procédé à la vente forcée (aux enchères publiques) qu'après expiration d'un délai d'un mois après la notification de l'acte de saisie.

Vente forcée

Elle a lieu aux enchères publiques, à la salle des ventes ou au lieu de la saisie.

Elle est faite par un commissairepriseur ou à défaut par un huissier.

Le créancier sera payé sur le prix de la vente des objets saisis.

Les contestations relatives à la saisie-vente sont portées devant le juge de l'exécution du lieu de la saisie.

Recours possibles

Le débiteur peut contester l'inventaire en s'adressant directement au juge de l'exécution au tribunal de grande instance de son domicile.

Si les ressources du débiteur ne lui permettent pas de faire face aux frais de justice, il peut demander l'aide juridictionnelle.

Pour toute information, adressez-vous

*
au greffe du juge de l'exécution, au tribunal de grande instance,

*
au service de consultation gratuite des avocats (renseignez-vous auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande instance),

*
à un avocat,

*
à un huissier de justice.

Pour plus d'information, les services à contacter :

[ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales ]
Mairie
Tribunal de grande instance (TGI)
Ministère de la justice
Tribunal d'instance (TI)
Ministère de la justice

Textes de référence
La saisie vente
Loi n°91-650 du 09 juillet 1991 portant réforme des procédures civiles d'exécution: articles 50 à 55, 59, 60 et 79
Décret n°92-755 du 31 juillet 1992 instituant de nouvelles règles relatives aux procédures civiles d'exécution: articles 81 à 86, 110 à 117

Dernière mise à jour : Septembre 2004


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Saisie du véhicule

Procédure de saisie

Un créancier peut chercher à obtenir le paiement de sa créance en faisant saisir le véhicule de son débiteur, s'il possède un titre exécutoire.

La saisie peut s'effectuer par simple déclaration au service des cartes grises à la Préfecture du lieu d'immatriculation du véhicule du débiteur ou par l'immobilisation du véhicule.

Procédure de saisie par déclaration

Dans sa déclaration, le créancier indique le nom et l'adresse du débiteur, le numéro d'immatriculation et la marque du véhicule saisi.

Il doit faire référence au titre exécutoire (acte ou jugement) lui permettant de faire procéder à la saisie et doit indiquer le décompte précis des sommes qui lui sont dues.

Conséquence de la saisie

Le débiteur ne peut plus vendre son véhicule avant d'avoir réglé sa dette.

En effet, la vente d'un véhicule est soumise à la présentation obligatoire d'un certificat de moins de 2 mois établi par la Préfecture, attestant que le véhicule ne fait pas l'objet d'une saisie.
Sans ce certificat, la vente est impossible.

Procédure de saisie

Le créancier doit informer le débiteur de la déclaration qu'il a faite à la Préfecture. Il doit le faire par acte d'huissier dans les 8 jours, à compter de la date de sa déclaration.

Si le créancier n'a pas été réglé, il doit réitérer sa déclaration au bout de 2 ans à compter de la signification, faute de quoi, la déclaration initiale n'est plus valable.

Recours

Le débiteur peut contester la saisie auprès du juge de l'exécution.

Il doit s'adresser au greffe du tribunal de grande instance.

Immobilisation

La saisie du véhicule peut se faire par immobilisation (à l'aide du sabot de Denver en général).

Procédure par immobilisation

Le jour même de la saisie, l'huissier doit informer le débiteur par lettre, dans laquelle il mentionne le titre exécutoire et le lieu où le véhicule est immobilisé.

L'huissier délivre un commandement de payer au débiteur et lui indique qu'il peut vendre son véhicule à l'amiable dans un délai d'un mois, avec l'accord du créancier. Passé ce délai le véhicule sera vendu aux enchères.

Recours

Toute contestation de la saisie se fait auprès du juge de l'exécution.

Adressez-vous au tribunal de grande instance de votre domicile.

Pour toute information, adressez-vous:

*
au service d'accueil et de renseignement du tribunal de grande instance

Pour toute information, adressez-vous:

*
au service de consultation gratuite des avocats, (renseignez-vous auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande instance),

*
à un avocat,

*
à un huissier de justice.

Pour plus d'information, les services à contacter :

[ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales ]
Mairie
Tribunal de grande instance (TGI)
Ministère de la justice
Tribunal d'instance (TI)
Ministère de la justice

Textes de référence
La saisie du véhicule
Loi n°91-650 du 09 juillet 1991 portant réforme des procédures civiles d'exécution: articles 57 et 58
Décret n°92-755 du 31 juillet 1992 instituant de nouvelles règles relatives aux procédures civiles d'exécution: articles 97, 105, 140, 164 à 177

Dernière mise à jour : Septembre 2004


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Saisie-appréhension : livraison ou restitution d'un bien


Principe

Si une personne a acheté et payé un meuble dans un magasin, mais qu'elle ne parvient pas à se le faire livrer, elle peut obtenir du tribunal la condamnation du magasin à lui livrer ce meuble, souvent sous astreinte (c'est-à-dire que le magasin est tenu de payer une amende par jour, semaine ou mois de retard de la livraison).

Elle peut alors chercher à pratiquer une saisie-appréhension sur ce meuble.

Si une personne a acheté un meuble et versé un acompte lors de l'achat, le meuble est livré, mais qu'elle refuse de payer le reliquat, le magasin peut demander au tribunal l'annulation de la vente
L'acquéreur est alors contraint de restituer le meuble, là encore souvent sous astreinte.

Déroulement de la procédure

Si le créancier n'a pas de titre exécutoire ordonnant la remise du bien, il peut saisir le juge de l'exécution par requête à fin d'injonction.

Il doit y joindre la description du bien réclamé et tous les documents justificatifs.

Le juge examine la demande et rend une ordonnance d'injonction de délivrer ou de restituer le bien.

L'huissier, choisi par le créancier, envoie l'ordonnance au débiteur qui dispose de 15 jours pour s'exécuter ou pour faire opposition à l'ordonnance auprès du juge de l'exécution.

Si l'opposition est recevable, la saisie-appréhension ne peut être pratiquée.

Le créancier doit saisir le tribunal pour que soit jugé le fond de l'affaire dans les deux mois suivant l'ordonnance et pour obtenir la condamnation du débiteur.

Si le débiteur n'a pas fait opposition dans les 15 jours ou si l'opposition n'est pas recevable, le créancier obtient alors une ordonnance revêtue de la formule exécutoire, permettant la saisie-appréhension du bien.

Muni de son ordonnance de saisie, le créancier doit envoyer au débiteur un commandement de livrer ou de restituer le bien.

Délai

Le débiteur dispose d'un délai de 8 jours pour s'exécuter.

Dans le cas contraire, l'huissier pourra saisir le bien concerné.Tout recours se fait devant le juge de l'exécution, au tribunal de grande instance du domicile du débiteur.

Recours

Les recours se font devant le juge de l'exécution, au tribunal de grande instance du domicile du débiteur. Pour les démarches, s'adresser :

*
au secrétariat-greffe du juge de l'exécution du tribunal de grande instance du domicile du débiteur,

*
à un huissier de justice du domicile du débiteur.

Pour toute information, s'adresser :

*
au service d'accueil et de renseignements du tribunal de grande instance,

*
au service de consultation gratuite des avocats (se renseigner auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande instance),

*
à un avocat.

Pour plus d'information, les services à contacter :

[ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales ]
Mairie
Tribunal de grande instance (TGI)
Ministère de la justice

Textes de référence
La saisie-appréhension
Loi n°91-650 du 09 juillet 1991 portant réforme des procédures civiles d'exécution: article 56
Décret n°92-755 du 31 juillet 1992 instituant de nouvelles règles relatives aux procédures civiles d'exécution: articles 139 à 154

Dernière mise à jour : Janvier 2007


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Saisie immobilière

Réforme de la procédure de saisie immobilière !

Les informations suivantes sont modifiées par l'ordonnance n°2006-461 réformant la saisie immobilière et publiée au journal officiel le 22 avril 2006. Les fiches seront mises à jour dès la parution du décret d'application.

Procédure de saisie
Procédure de vente
Pour toute information


Procédure de saisie

La saisie immobilière est une procédure d'exécution qui permet de faire saisir un ou plusieurs immeubles appartenant au débiteur, afin de les vendre pour payer le créancier.

La procédure de saisie se déroule en principe devant le tribunal de grande instance du lieu où est situé l'immeuble saisi et comporte deux phases: la saisie et la vente.

Les formalités de mise en oeuvre de la saisie et de la vente nécessitent l'assistance d'un avocat et d'un huissier.

L'huissier choisi par le créancier ou par son avocat délivre au débiteur un commandement l'avertissant que s'il ne ne règle pas sa dette, il sera procédé à la saisie de l'immeuble dont il est propriétaire.

Le commandement doit mentionner, sous peine de nullité, que le débiteur:

*
surendetté, peut saisir la commission de surendettement,

*
peut demander la conversion de la saisie en vente volontaire,

*
peut obtenir l'aide juridictionnelle

*
peut contester le montant de la mise à prix du logement principal fixé par le créancier en cas d'insuffisance manifeste.

Demande de suspension de la procédure

La commission de surendettement peut demander au juge la suspension des procédures d'exécution.

Lorsque la date d'adjudication a été fixée, la commission peut demander au juge la remise de l'adjudication pour causes graves et dûment justifiées, afin de pouvoir examiner la situation du débiteur surendetté.

Saisie: publication du commandement

Dans les 90 jours qui suivent la date du commandement, l'avocat doit le déposer en double exemplaire à la conservation des hypothèques.

L'immeuble devient alors indisponible.

Il ne peut être ni vendu ni donné.

Si l'avocat ne respecte pas ce délai de 90 jours, il devra faire délivrer un second commandement.

Procédure de vente

Vente: le cahier des charges

Dans les 40 jours qui suivent la publication du commandement au bureau des hypothèques, l'avocat établit un cahier des charges et le dépose au greffe du tribunal de grande instance.

Ce document fixe les conditions de vente (modalités de paiement et garanties que doit fournir l'acquéreur).

Le créancier et son avocat y fixent le montant de la mise à prix.

Procédure de vente

L'huissier délivre au débiteur ainsi qu'aux autres créanciers inscrits une sommation de prendre connaissance du cahier des charges et de formuler, éventuellement, des observations au tribunal.

La publicité doit être faite 30 jours au plus tôt ou 15 jours au plus tard avant la vente aux enchères, par insertion dans un journal d'annonces légales et par voie d'affiches.

Vente par adjudication

Elle se fait aux enchères publiques au tribunal de grande instance.

Est déclaré adjudicataire (acquéreur) celui qui fait l'offre la plus élevée.

Si le montant de la mise à prix a été contesté puis modifié par le juge, et en l'absence d'enchère, le bien est remis en vente sur baisses successives du prix fixées par le juge, jusqu'au montant de la mise à prix initiale.

A défaut d'adjudication, le créancier est déclaré adjudicataire.

Le tribunal constate l'adjudication par un jugement qui constitue le titre de propriété de l'acquéreur. Ce jugement doit être obligatoirement publié à la conservation des hypothèques dans les deux mois qui suivent la vente.

Pendant les 10 jours qui suivent la vente, toute personne peut proposer, par l'intermédiaire d'un avocat, un prix plus élevé (prix d'acquisition + 10%): c'est la surenchère.

Si l'acheteur est incapable de payer le prix d'acquisition dans les délais impartis, l'immeuble est remis en vente: c'est la folle enchère.

Conversion en vente volontaire

Le débiteur peut demander au tribunal, après la publication du commandement, de transformer la vente forcée en vente volontaire devant le tribunal ou devant un notaire.

Dispositions particulières

En cas de vente sur saisie immobilière d'un bien immobilier constituant la résidence principale d'une personne qui remplit les conditions de ressources pour l'attribution d'un logement à loyer modéré, un droit de préemption est institué au bénéfice de la commune.

Ce droit de préemption est destiné à assurer le maintien de la personne saisie dans son logement.

Pour toute information, adressez-vous:

*
au service d'accueil et de renseignements du tribunal de grande instance,

*
au service de consultation gratuite des avocats (renseignez-vous auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande instance),

*
à un avocat,

*
à un notaire.

Pour plus d'information, les services à contacter :

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Ministère de la justice
Tribunal d'instance (TI)
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Dernière mise à jour de cet article : Août 2004


 

 

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Attention : Plus de courriel en privé pour le Centre Anti-Huissiers !

A partir de juillet 2007 il n'est plus possible que je réponde aux mails concernant le Centre Anti-Huissiers reçus en privé car ils sont trop nombreux, je devrais y passer un plein temps ! Aussi, pour toute question relative aux dettes et huissiers, merci de vous inscrire directement sur le Groupe de discussion du Centre Anti-Huissiers qui est totalement gratuit. De plus, nos réponses sur le groupe peuvent aider d'autres personnes dans des cas similaires, ce qui facilite le travail. La gratuité vaut cette inscription, au moins pour la communauté, merci de votre compréhension... ;-)

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(Dernière mise à jour : 17-Mai-2009 3:36 )

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